Prof. Dr. Latifa Elbouhsini (Université Mohammed V, Rabat): Le double référentiel féministe pour la réforme du code de la famille au Maroc
Afternoon Talk on Islamic Law
- Datum: 24.08.2023
- Uhrzeit: 16:00
- Ort: Hybrid-Veranstaltung
Bitte beachten Sie, dass dieser Vortrag auf Französich gehalten wird!
Über die Referentin
Après son doctorat en histoire de l’art et des civilisations à l’Université de Toulouse le Mirail (France), Latifa Elbouhsini a travaillé en tant que chargée d’études au cabinet du Secrétaire d’Etat chargé de la protection sociale, de la famille et de l’enfance, administratrice au Ministère du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité ainsi que cheffe de division chargée du partenariat. Elle était professeure universitaire à l'Institut National de l'Action Sociale et a assuré en tant que vacataire des cours à la faculté de sciences juridiques et sociales à Tanger (Université Abdelmalek Essaadi) ainsi qu’à la faculté des lettres à Rabat. Depuis 2017, elle est professeure de l'enseignement supérieur à la faculté des sciences de l'éducation à l'Université Mohamed V à Rabat. Elle est chercheuse spécialiste de l'histoire des femmes au Moyen Âge et du mouvement féministe marocain.
Über das Thema
Depuis son adoption pour la première fois en 1958, le code de la famille marocain n’a connu aucune révision. Il a fallu attendre 2004 pour qu’il connaisse une véritable refonte ayant touché bon nombre de dispositions. Il sera particulièrement question de rappeler les éléments du contexte dont l’opposition de certains acteurs de la société (mouvement islamiste) avec un accent sur les arguments. Bien que de manière pragmatique, le mouvement féministe s’est vu acculé à s’ouvrir sur le référentiel religieux. Tout en s’attachant au référentiel universel, cette ouverture a permis au mouvement féministe de légitimer ses revendications et s’offrir une certaine audience. Afin d’exposer ce double référentiel, nous allons mettre l’accent sur certaines dispositions notamment celles qui ont suscité le plus de divergences et du débat public, la tutelle, la polygamie et la répudiation, ainsi que sur la question successorale qui n’a pas été posée à l’époque (2004) mais qui commence à pointer ces derniers temps.
Über die Referentin
Après son doctorat en histoire de l’art et des civilisations à l’Université de Toulouse le Mirail (France), Latifa Elbouhsini a travaillé en tant que chargée d’études au cabinet du Secrétaire d’Etat chargé de la protection sociale, de la famille et de l’enfance, administratrice au Ministère du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité ainsi que cheffe de division chargée du partenariat. Elle était professeure universitaire à l'Institut National de l'Action Sociale et a assuré en tant que vacataire des cours à la faculté de sciences juridiques et sociales à Tanger (Université Abdelmalek Essaadi) ainsi qu’à la faculté des lettres à Rabat. Depuis 2017, elle est professeure de l'enseignement supérieur à la faculté des sciences de l'éducation à l'Université Mohamed V à Rabat. Elle est chercheuse spécialiste de l'histoire des femmes au Moyen Âge et du mouvement féministe marocain.
Über das Thema
Depuis son adoption pour la première fois en 1958, le code de la famille marocain n’a connu aucune révision. Il a fallu attendre 2004 pour qu’il connaisse une véritable refonte ayant touché bon nombre de dispositions. Il sera particulièrement question de rappeler les éléments du contexte dont l’opposition de certains acteurs de la société (mouvement islamiste) avec un accent sur les arguments. Bien que de manière pragmatique, le mouvement féministe s’est vu acculé à s’ouvrir sur le référentiel religieux. Tout en s’attachant au référentiel universel, cette ouverture a permis au mouvement féministe de légitimer ses revendications et s’offrir une certaine audience. Afin d’exposer ce double référentiel, nous allons mettre l’accent sur certaines dispositions notamment celles qui ont suscité le plus de divergences et du débat public, la tutelle, la polygamie et la répudiation, ainsi que sur la question successorale qui n’a pas été posée à l’époque (2004) mais qui commence à pointer ces derniers temps.